vendredi 6 août 2010

Une belle soirée en perspective...

L'autre jour, je magasine chez HMV et je tombe sur une série de coffrets contenant deux films, tous produits par 20th Century Fox. Je remarque que ''Requiem for a dream'' et ''Trainspotting'' sont vendus ensemble, et ça me fait sourire, puisqu'il me revient en tête une soirée étrange passée entre amis, il y a de ça quelques années... J'étais alors au cégep, et je venais récemment de faire mon entrée dans une nouvelle gang de chums (amis que je fréquente toujours aujourd'hui :P) et une soirée cinéma avait été organisée. Au programme : Requiem for a dream et Trainspotting, back à back...





À ce moment là, ma culture cinématographique était assez limitée, dans le genre limitée aux films ''de filles'' et aux gros blockbusters que louaientmes parents (il y a tellement de copies de ce film-là au club vidéo, ça peut pas être mauvais!!!).

Donc, me taper deux films heavy sur l'univers des drogues dures en compagnie de gens que j'apprend à connaître a été assez intense... surtout que j'ai été incapable de regarder complètement les 10 dernières minutes de Requiem for a dream, qui ébranlent vraiment, autant par les images coup-de-poing que par la trame sonore http://www.youtube.com/watch?v=SmijKjosplM

Le film d'après m'a semblé au premier abord plus relax, mais c'était avant la scène où le gars hallucine le bébé mort d'une overdose qui marche au plafond...

Malgré tout, il s'agit de deux excellents films, et je vous les conseille...

Toutefois, un avertissement devrait être ajouté sur le coffret au HMV :
Prière de laisser passer une semaine entre le visionnement de chacun des films.

mardi 3 août 2010

Mode d'emploi pour aller au ciné tout seul

Bonjour ... est-ce que je dois vraiment dire bonjour sur un blogue?... Je ne suis pas très familière avec cet univers-là... ha et aussi : quel niveau de langage utiliser??.. Par exemple, j'ai écrit : ''Je ne suis pas ...'', mais en fait, je l'aurais prononcé ''Je suis pas... '' Bon, après avoir réfléchis 10 secondes, j'ai décidé d'utiliser un français ''parlé'' (par moi, évidemment...) dans mon écriture, d'ajouter des anglicismes à l'occasion (comme ''anyway'' et ''so'', oh que j’aime ca...) mais en faisant attention aux fautes d'orthographe et à la structure des phrases. S'tu bon ça?....

So, voici mon premier ''billet''... il faut bien commencer quelque part sur ce blogue qui est supposé parler de cinéma... il contiendra des critiques de film ainsi que des réflexions un peu random (ouuuhhh autre anglicisme que j'aime bien...) sur l'univers du ciné en général... ha, et parlant de ça, voici mon Mode d'emploi pour ceux qui ont jamais osé aller au cinéma tout seul, mais qui ont toujours eu un profond désir de le faire. Je suis moi-même une habituée, et ce, depuis…

(Flashback ici… bruit de flashback…)


Tout a commencé le 26 juin 1997. Mes amies s'étaient récemment revirées contre moi parce que je n'attachais pas mes souliers… (vous savez, au début de l’adolescence, le paraître compte beaucoup, et le moindre faux pas peut vous faire expulser de votre gang de chums… serious business, ya know.) Ayant plus de copines pour aller au ciné, j’ai pris mon courage à deux mains et je suis allée voir ''La vie après l’amour'' avec Michel Côté… première expérience un peu surréaliste, parce que j’étais SEULE dans la salle. Et pour ceux qui se demandaient s’il faut nombre minimal de gens dans la salle pour qu’ils projettent le film, la réponse est OUI et c’est UN. Honnêtement, j’ai eu de la difficulté à me concentrer sur le film, regardant constamment la sortie, inquiète qu’un meurtrier arrive dans la salle du cinéma St-Bruno et me tue sauvagement à coup de couteaux devant Michel Côté…


Malgré tout, j’ai répété l’expérience, et suis devenue une adepte de ce genre de pratique (sans toutefois arrêter d’aller au cinéma avec des amis… parce que oui, depuis ce temps, je me suis fait des nouveaux amis… tsé, j’en ai 160 sur Facebook…)


Donc, voici :


Mode d’emploi (pour aller au cinéma tout seul)


1. Premièrement, être suffisamment motivé, sinon tu vas te dégonfler en cours route.


Exemple de motivation : tu es un gars et tu es trop impatient pour attendre la sortie de la suite de Twilight en DVD… et tu ne veux pas que tes chums de gars apprennent que tu l’aime bien, finalement, Robert Pattinson.

Pour ma part, la motivation vient d’un mélange d’impatience et d’une partie antisociale de ma personnalité... du genre je veux tellement faire cette activité LÀ, Right Now, et appeler quelqu’un prendrait trop de temps et d’énergie. En fait c’est un mélange d’impatience, d’une partie antisociale de ma personnalité et de lâcheté.


2. Choisir un moment où c’est pas foule au ciné (Tu te feras moins regarder parce que tu es tout seul, étant donné que tu sais très bien que c’est PAS normal d’être tout seul quand tout le monde est PAS tout seul.)

Mauvais choix pour le ciné solo : mardi soir pluvieux.

Bon choix : dimanche soir ensoleillé (bon, l’été, mettons…)


Le dimanche soir, aucun rabais, donc moins de monde… (oui, ça coute cher! Mais si tu es rendu au point 2, c’est que tu as pris connaissance du point 1 et que tu es assez motivé !!!) Également, dimanche soir, les enfants ont de l’école le lendemain, tu éviteras ainsi de te faire déranger pendant Toy Story 3...


3. Important : arriver au dernier moment… parce qu’attendre le début du film tout seul pendant 15 minutes, c’est assez pour perdre la motivation entretenue jusqu’ici.


Si le film commence à 7h05, achète ton billet (de préférence, par Interac dans les petites machines, c’est bien plus rapide…) à 7h00, puis prend le temps d’aller aux toilettes et de t’acheter un petit pop-corn (pas un moyen ni un gros, car les gens penseront que tu manges tes émotions parce que tu es tout seul…). Tu vas probablement arriver dans la salle juste au moment où les publicités finissent et que les bandes annonces commencent… personnellement, j’adore les bandes annonces, surtout celles des ‘’blockbusters romantiques’’, qui nous évitent, par exemple, de perdre du temps à aller voir une merde pendant 1h30, puisqu’ils nous la résument en deux minutes, ce qui rend la merde soudainement divertissante. Le film Leap Year atteint des sommets dans le genre :


En gros, on voit TOUT le film et même la fin, où la fille doit choisir entre son futur mari et l’irlandais qu’elle a rencontré durant son périple rempli de moments ''cocasses''. Bon, à moins qu’un alien sorte soudainement du ventre du futur mari pour manger la fille, je crois être en mesure de savoir comment tout ca va se terminer.. (by the way, je ne déteste pas toutes les comédies romantiques, mon niveau d’oestrogènes élevé oblige…).

4. Choisir une bonne place dans le cinéma.


Une fois rendu à la salle, il faut bien se tenir sur le côté, pour ne pas attirer les regards. Une observation attentive l’environnement est nécessaire ici. Il faut choisir le bout d’une rangée et le plus à l’écart possible des gens normaux. Seul, c’est beaucoup plus difficile de crier : CHHHUUTTT!!! à nos voisins, sans avoir l’air d’un être aigri et amer… Le bout de la rangée sera utile si le film est mauvais, puisqu’ accompagné, on a tendance à tolérer un film pourri par amour (ou grande grande amitié) pour la (les) personnes avec nous… alors que seul, rien ne t’oblige à rester assis et à écouter la fin du Gars du Câble.

5.''Décrisser'' au plus vite lorsque le générique apparaît.

Bon, à part quand il est question d’une comédie avec Will Ferrell à la fin de laquelle il va certainement y avoir des suppléments et-ou bloopers, j’ai toujours trouvé totalement étrange les gens qui restent dans la salle pour voir le défilement du générique… À la fin du film ''La Chute'' , j’avais le goût de crier aux gens toujours assis : ''Heyy! Je pense pas qu’ils vont vous présenter le bout où le gars qui fait Hitler a bien fait rire l’équipe de tournage en lâchant un pet de la mort dans la scène du bunker… '' Donc, rester assis SEUL à la fin d’un film, c’est selon moi atteindre un niveau de wirdness extrêmement élevé.


Alors voilà! En espérant croiser plusieurs personnes seules lors de mes prochaines sorties ciné...
(mais shotgun le bout de la rangée!)

Le corps chaud de Zac Efron

Bon, pour ma première critique de film sur ce blogue, j'aurais pu ''faire ma fraîche'' et choisir un long métrage étranger indépendant obscur (genre de film que j'aime bien me taper, une fois de temps en temps... ) mais il faut vraiment que je parle de la nouveauté romantico-surnaturelle des dernières semaines, et j'ai nommé, Charlie St.Cloud.

Ce film met en vedette le fameux Zac Efron, vedette de la série de films High School Musical (je ne les ai pas vus, mais ça doit vraiment être des petits chefs-d'oeuvres...).  Et, les filles, petit Zac qui dansait sur les tables de la cafétéria est devenu grand, comme en témoigne ce merveilleux montage photo :



Petit Zac

Grand Zac




Pour trouver ces images, j'ai tapé ''Zac Efron'' dans google, et on m'a automatiquement suggéré ''Zac Efron nu''... en fait, ça arrive constamment lorsque je cherche le nom d'une personnalité connue... si vous voulez savoir si vous êtes connu, googlez-vous et voyez si quelqu'un a déjà cherché des photos de vous nu... si oui, vous etes famous, baby!  (ou vous avez quelqu'un de pervers dans votre étourage...)














Donc, revenons à notre mouton (expression volée à Huu Van Traa, professeur de chimie à l'UQÀM)...

Alors, comme toutes les femmes, mon niveau d'hormones fluctuant dangereusement au cours du mois, il m'arrive de devenir très sensible (exemple : verser une larme devant l'annonce du Iphone 4 où la femme montre son échographie par vidéo en direct à son mari )  et d'avoir le goût de voir de l'aaaammoooouuurrr et du culcul-qui-finit-bien. C'est dans un moment comme celui-là que j'ai décidé d'aller voir Charlie St.Cloud.

Toutefois, j'aurais dû être plus à l'écoute des signes que m'a envoyé la vie avant d'être rendue assise dans la salle de cinéma :

1. Sur www.rottentomatoes.com , site de critiques de films que je consulte régulièrement, Charlie St.Cloud est décrit comme étant la rencontre de Dawson's Creek et The Ghost Whisperer...???
2.  Rendue au ciné, je remarque la citation suivante sur l'affiche du film : ''Life is for living''.  Hum.
3.  Dans la salle, on est 6...

Donc, effectivement, c'est assez médiocre... je dirais que c'est plutôt un mélange entre Dawson's Creek et The Sixth sense... si The Sixth sense avait été un film vraiment poche...

Toutefois, les images sont magnifiques (je parle ici des côtes de la Colombie-Britannique et du corps de Zac Efron).

En parlant de Zac Efron , son corps est effectivement grandement exploité dans ce film-là (ok, c'est clair que le moment où il porte un t-shirt blanc coincidera avec le moment où il devra absolument sauter à l'eau). Ne lisez pas ce qui suit si vous irez voir le film, je dévoile le punch final!!! Attention, je répète, je vais vous spoiler!!! Donc, à la toute fin, Zac doit aller secourir la jolie fille, qui s'est échouée sur une roche loin loin trois jours auparavant. Il fait froid, donc quand Zac la retrouve, elle souffre d' HYPOTHERMIE (mot compliqué, ici.) Donc, n'écoutant que son courage (et les leçons apprises lors de son cours gardiens avertis), Zac se met torse nu (woot woot! crient les filles dans la salle) et réchauffe le petit corps de la jolie fille. Plus tard, les secours arrivent et Zac se retrouve dans un lit d'hôpital, avec son ami à ses côtés, qui lui dit d'un air grave une phrase pleine de sens :



'' - C'est la chaleur de ton corps qui l'a sauvée, tu sais...  ''


...


Qu'ont en commun la recherche contre le cancer, les médecins, les pompiers et le corps chaud de Zac Efron?  Ils peuvent tous sauver des vies.